Ce titre était prévu dans mon agenda éditorial depuis plus d'un mois, je pouvais décider de le changer, j'ai décidé de l'assumer.
Depuis jeudi dernier, je m'interroge et me demande quand et comment je suis moi-même en guerre. Contre... Et quand est-ce que moi-même j'attaque, celui qui est sans défense, ou moins puissant que moi. Je le fais, je l'ai déjà fait.
Oui, je reconnais être moi aussi un agresseur, à mon échelle, bien plus petite, mais les mêmes causes provoquent les mêmes effets.
Si l'impact en est plus faible, qu'il touche moins de monde, il n'en est pas moins violent pour celui ou celle qui l'a reçu. Un collaborateur par un mot déplacé, une reconnaissance non attribuée, un désaccord mal dénoué, un amoureux à qui on reproche une conduite, sur lequel viendra se poser les mots de la rancoeur et du désespoir, un enfant à qui on regrettera d'avoir dit un mot, une phrase, à qui on aura porté atteinte, par un geste, une menace dans une colère disproportionnée.
Cela ne vous concerne pas ? Cela ne vous est jamais arrivé ? Tant mieux et merci !
Sortir de ces postures s'apprend.
Et pour vous et ceux qui vous entourent, vous êtes un exemple à suivre, vous avez les ressources pour transformer les empêchements, les limites,... Vous êtes un agent de paix, et dans ce cas, particulièrement aujourd'hui, engagez-vous, peut-être, à en partager les clés.
Nous avons besoin de ces clés, le monde en a besoin, pour sortir des guerres.
Des guerres internes à soi-même d'abord, celles générées par nos conflits intérieurs, conscients et inconscients, nos contradictions non assumées, nos parts d'ombres non dévoilées, nos rejets de nous-mêmes.
Des petites guerres du quotidien, ensuite, que les relations humaines complexes et parfois insatisafaisantes, nous amènent à vivre faute de connaissance de nos ressources et de nous-mêmes pour choisir et s'évertuer chaque jour davantage au dialogue, à la communication (non violente), à la négociation et au respect de chacun.
Enfin des grandes guerres - celles dont l'humanité ne se remet pas, celles qu'elle peut tout juste transcender pour apprendre et tenter de ne pas recommencer ... encore...
A 13h aujourd'hui, je vous donne RDV en LIVE, cela aussi c'était prévu - et nous parlerons de vos projets - ceux qui contribuent - ceux qui créent et font le choix de la vie et la coopération.
C'est encore plus important que jamais de ne pas les laisser de côté, de choisir le mouvement et la création, de choisir le regroupement positif et force de solutions pour que chacun-une se sente en possession de ses ressources et acteur quelles que soient les circonstances, en capacité d'agir - alors nous restons libres quoi qu'il arrive.
Dr. Ida GENNARI - EL HICHERI
PSYCHOLOGUE SCEAUX PARIS
Spécialiste de soutien et de l'accompagnement des femmes HPI
Psy&Co Développement